Il existe différents types d’agriculture mis en place en France ces dernières années. Apparue dans les années 2000, la permaculture, née de l’association de “permanente” et “agriculture”, repose sur les principes du développement durable, à savoir :
- Prendre soin de l’environnement et de la biodiversité (sols, eau, forêts, etc.) ;
- Prendre soin de l’humain (les générations actuelles et futures) ;
- Partager les ressources dans le but de vivre équitablement.
Aussi appelé culture permanente ou régénératrice, ce modèle s’inspire de la nature pour produire efficacement et durablement, avec comme objectif premier la régénération des sols fragilisés par la production intensive. Vous l’aurez compris, la permaculture fait appel à la synergie des écosystèmes animal, végétal et du sol dans le but de produire des aliments répondant à nos besoins tout en limitant les impacts environnementaux.
C’est de la permaculture que sont nés l’agroforesterie et le maraîchage sur sol vivant. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur le deuxième point, le maraîchage sur sol vivant !
La culture sur sol vivant, qu'est-ce que c'est ?
Un sol vivant est un sol composé de micro-organismes, de champignons, de petits animaux et d’insectes. Indispensables dans la fertilisation de la terre, il est important de les attirer puis de les préserver en leurs offrants un habitat adéquat. Chaque organisme vivant, présent dans la terre, est source de richesse :
- Les vers de terre, fourmis et autres insectes permettent d’aérer le sol, favorisent la circulation de l’eau sous terre et aident au bon développement des racines des différentes cultures.
- Les champignons mycorhiziens améliorent la croissance des végétaux en leur fournissant des nutriments.
- D’autres micro-organismes jouent un rôle dans la décomposition de la matière organique échouée sur le sol, qui devient ensuite source de nutriment pour la culture.
Pour qu’un sol soit vivant, il est donc nécessaire de préserver la prolifération de ces organismes en limitant le labourage des sols et l’usage d’engrais non-organiques. Si l’on devait résumer en quelques mots, on pourrait dire que pour faire de la culture sur sol vivant, il faut laisser faire la nature.
Une agriculture durable pour aggrader les sols
Au fil des ans, nous avons eu tendance à dégrader les ressources naturelles de notre planète pour répondre à nos besoins présents. Avec le maraîchage sur sol vivant, c’est l’inverse. On répare et on améliore la fertilité des sols pour répondre à nos besoins présents et futurs. En ayant recours à cette pratique, on protège la planète d’aujourd’hui et de demain.
Comment reconnaître les cultures sur sols vivants ?
Reconnaître les cultures sur sols vivants n’est pas toujours simple. Laissant la nature aux commandes, les sols vivants sont toujours recouverts afin de protéger les micro-organismes et la faune des sols des variations météorologiques. Cette couverture est également indispensable pour nourrir les sols et ainsi permettre aux plantes de s’épanouir.
Ainsi, les sols vivants sont recouverts de matières organiques (tonte de gazon, foin, paille, feuilles, déchets verts, copeaux de bois, etc.) ou d’engrais végétaux (trèfle, luzerne, moutarde, etc.).
Au travers de cet article, nous espérons vous avoir aidé à comprendre l’utilité du maraîchage sur sol vivant. Si vous souhaitez développer la permaculture dans votre potager, nous vous conseillons de consulter cet article !
